Sous le lierre

Gros roman (488 pages) de Léa Silhol, Sous le lierre est un roman se déroulant au début du XXe siècle dans la région rural du Wiltshire en Angleterre.
 
Suivant la vie de Ivy Winthorpe, la narratrice de l’histoire, le roman retrace comment cette jeune fille (16 ans au moment du roman) de la noblesse du lieu va découvrir son histoire, tombée amoureuse, défié les conventions de son milieux et les traditions ancestrales de sa région afin de changer son destin.
 
Le roman se centre sur la forêt de Savernake, domaine familiale pourtant interdit à la jeune fille et aux villageois vivant à proximité. Ivy ne manque pourtant pas de s’y rendre, en cachette, souvent et de l’explorer en détail. C’est là qu’elle fait la connaissance de l’amour se sa vie qui semble destiné à un bien sombre rituel.
 
Mêlant une touche de fantastique (qui pour ceux qui parcoure la Trame tissée par l’auteure donne un aperçu du destin des puissances moindres des cours féeriques), pas mal de pathos, du féminisme et des traditions rurales (l’ombre du « Green Man » et du « petit peuple » n’est jamais loin). En dépit d’une héroïne auquel il est, je trouve, difficile de s’identifier et peut-être quelques longueurs, Sous le lierre est un très bon roman marqué par les relations entre la banalité du monde des hommes et la cruauté et la magie du monde féerique; il m’a d’ailleurs rappelé à plusieurs reprises certains des textes de l’écrivain Charles De Lint.

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