Akata Witch

Akata Witch est un roman « young adult » de l’écrivaine américaine d’origine nigérienne Nnedi Okorafor. Il s’agit, résumé brièvement, d’un Harry Potter version africaine. C’est un peu réducteur de le présenter comme cela, mais en fin de compte c’est bien de cela qu’il s’agit. A la lecture j’ai eu l’impression de lire une réécriture poste-coloniale en Afrique d’Harry Potter.
Sunny est une américaine d’origine nigérienne âgée de douze ans. Ses parents sont revenus au Nigéria où elle vit aujourd’hui. Son statut d’entre « deux-monde » n’est pas seulement contenu dans ses origines mixtes mais sur sa peau aussi, en effet Sunny est albinos : noir mais blanche. En se faisant des amis dans son quartier elle va réalisé qu’elle n’est pas totalement normal mais qu’elle fait partie du « peuple léopard ». Sunny est en effet un agent libre (« free agent »), une magicienne née de parents non-magiciens. Initié, elle va découvrir ses pouvoirs et le monde des mages. Accessoirement elle et ses trois amis vont être essentiel dans la mise en échec d’un tueur en série particulièrement puissant.
Si l’histoire n’est pas original (et la lute final contre le tueur assez rapidement expédié), l’écriture est bonne et l’utilisation d’un imaginaire africain peu usité dans les productions de fantasy donne une tonalité bien particulière au récit. Au final, si Akata Witch n’est pas le chef d’œuvre dans la fantasy urbaine pour jeunes adultes, il s’agit d’un livre bien écrit, à l’imaginaire dépaysant et de bonne facture. Personnellement je serais lecteur d’une suite (ce que la fin peut, potentiellement, permettre) (et d’une traduction en français pour pouvoir l’offrir)…

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